Quand on pense à un CV ou à un entretien, on a tout de suite en tête les fameux “hard skills” : les compétences techniques, les diplômes, les logiciels maîtrisés. Et pourtant, ce ne sont pas forcément celles qui font la différence.
Aujourd’hui, les recruteurs cherchent de plus en plus ce qu’on appelle les soft skills. Et le truc, c’est que vous en avez déjà plein, même si vous ne les avez jamais écrites noir sur blanc.
Alors on fait le tour ensemble ? C’est parti !
Soft skills : késako exactement ?
Les soft skills, ce sont toutes les compétences comportementales et relationnelles. Celles qui ne s’apprennent pas dans un livre, mais dans la vie, au boulot, dans le sport, dans les galères parfois.
Par exemple :
- Savoir écouter
- Gérer son stress
- Travailler en équipe
- Être créatif
- Résoudre des problèmes
- Prendre des décisions
- S’adapter à une nouvelle situation
Bref, tout ce qui fait de vous un(e) super collègue, même si vous ne savez pas coder en Python.
Pourquoi c’est devenu si important pour les recruteurs
Parce que les compétences techniques évoluent vite. Super vite.
Mais une personne capable d’apprendre, de s’adapter, de bosser avec les autres, de gérer un conflit ou de faire preuve de bon sens, ça, ça vaut de l’or.
Et c’est valable dans quasiment tous les métiers : du commercial au soignant, du logisticien au développeur.
Un recruteur peut se dire : “Ok, cette personne n’a pas encore fait exactement ce poste, mais elle a l’attitude, l’énergie et la posture pro. On pourra la former.”
C’est là que vos soft skills peuvent faire basculer une décision d’embauche.
Comment repérer vos soft skills (indice : vous en avez plein)
Pas besoin d’un test en ligne (même s’ils peuvent aider). Il suffit souvent de vous poser ces quelques questions :
- Dans votre dernier job, qu’est-ce qui faisait qu’on vous appréciait ?
- En cas de galère, comment réagissiez-vous ?
- Avez-vous déjà géré un conflit ? Animé une réunion ? Aidé un collègue en difficulté ?
- Êtes-vous du genre à prendre des initiatives, ou à suivre des consignes ? (Les deux peuvent être des soft skills !)
Et n’oubliez pas : la vie perso compte aussi.
- Avez-vous élevé des enfants ? Organisé un événement ?
- Êtes-vous bénévole dans une asso ?
- Avez-vous voyagé seul(e), appris une langue, monté un projet ?
Tout ça, ce sont des preuves de soft skills en action.
Les 8 soft skills les plus recherchées (et comment les présenter)
Voici une petite sélection des valeurs sûres auprès des recruteurs :
1. L’adaptabilité
À dire : “J’ai dû gérer plusieurs changements de process en peu de temps, je suis vite monté(e) en compétences.”
2. L’esprit d’équipe
À dire : “Je suis souvent celui/celle vers qui les collègues viennent pour de l’aide ou pour trouver une solution.”
3. La communication
À dire : “Je sais faire passer mes idées, mais aussi écouter et reformuler pour éviter les malentendus.”
4. L’organisation
À dire : “J’ai mis en place un planning partagé qui a permis à toute l’équipe d’être plus efficace.”
5. La gestion du stress
À dire : “Même dans l’urgence, je garde la tête froide et je priorise les tâches.”
6. L’autonomie
À dire : “On me fait confiance pour avancer sur mes missions sans supervision constante.”
7. La créativité
À dire : “J’aime proposer des idées nouvelles pour améliorer les choses, même simples.”
8. L’intelligence émotionnelle
À dire : “Je sais reconnaître quand un collègue ou un client est en difficulté, et adapter mon comportement.”
Le petit plus : illustrez toujours avec un exemple concret. C’est ça qui rend vos compétences crédibles.
Et sur le CV, on les met où ?
Deux options :
- Une rubrique “Compétences comportementales” en bas du CV
- Ou mieux : les intégrer directement dans vos expériences, à travers des phrases d’action
Par exemple :
« Responsable de la coordination d’une équipe de 4 personnes – développement de l’esprit d’équipe, gestion des conflits, amélioration de la communication interne. »
Ça sonne pro, non ?
En entretien, c’est là que tout se joue
Le recruteur va vous tester sans le dire : est-ce que vous écoutez bien ? Est-ce que vous coupez la parole ? Est-ce que vous êtes à l’aise avec le doute ou les questions ouvertes ?
Donc l’enjeu, c’est de montrer vos soft skills autant que de les dire.
Soyez vous-même, mais dans votre version la plus pro, la plus claire, la plus posée.
En résumé
Vos soft skills sont déjà là. Il suffit de les repérer, de les assumer, et de les raconter.
Elles sont souvent ce petit truc en plus qui fait que vous êtes choisi(e), même face à un candidat plus “technique”.
Alors, prêt(e) à les faire briller ?
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