Vous avez déjà eu cette sensation étrange après un entretien ? Vous pensiez que ça s’était bien passé, mais… silence radio. Ou alors, vous avez l’impression que votre CV ne passe jamais la première étape. Frustrant, non ?
Et si je vous disais que parfois, ce n’est pas vous le problème ? Que le processus de recrutement, en apparence “objectif”, est en réalité plein de biais inconscients ?
Allez, on lève le voile sur cette face cachée du recrutement !
C’est quoi un biais inconscient ?
Un biais inconscient, c’est un raccourci mental que notre cerveau utilise sans qu’on s’en rende compte. C’est humain, automatique, mais… pas toujours juste.
Dans le recrutement, ça donne des trucs du genre :
- Associer un prénom à un niveau de compétence (“Kevin ? Il doit pas être très sérieux…”),
- Penser qu’une personne d’un certain âge est moins adaptable,
- Préférer inconsciemment quelqu’un qui a le même parcours que soi.
Bref, c’est le cerveau qui juge avant même que la raison n’entre en jeu. Et ça peut saboter plein de candidatures parfaitement valables.
Les biais les plus courants dans le recrutement
Pas besoin d’aller chercher loin, les biais sont partout :
1. Le biais d’affinité
Le recruteur privilégie quelqu’un qui lui “ressemble” (même école, mêmes loisirs, même ville).
2. Le biais d’âge
Trop jeune ? Pas assez expérimenté.
Trop vieux ? Pas assez dynamique. (Spoiler : les deux sont faux.)
3. Le biais de genre
Certains métiers sont encore associés inconsciemment à un genre (ex : assistante RH = femme, développeur = homme).
4. Le biais du nom ou de l’origine
Des études ont prouvé qu’un CV avec un prénom “français” reçoit plus de réponses qu’un autre identique avec un prénom “étranger”.
5. Le biais de diplôme
Certaines écoles ou formations sont jugées plus “crédibles”, même si l’expérience réelle du candidat est top.
Et moi, je fais quoi face à ça ?
🎯 La mauvaise nouvelle : vous ne pouvez pas changer les biais des autres.
💪 La bonne nouvelle : vous pouvez apprendre à jouer avec les règles du jeu.
Voici quelques astuces concrètes pour contourner ces biais (sans tricher, évidemment) :
1. Soignez la forme autant que le fond
Un CV clair, pro et bien structuré met toutes les chances de votre côté dès les premières secondes.
2. Racontez votre parcours, pas juste vos diplômes
Un recruteur qui lit un storytelling accrocheur va plus facilement dépasser ses a priori.
3. Valorisez vos soft skills
Les compétences comportementales (esprit d’équipe, adaptabilité, communication) sont parfois ce qui fait toute la différence.
4. Utilisez les bons mots-clés
Certaines entreprises utilisent des logiciels pour faire le premier tri. Adaptez votre vocabulaire à l’offre.
5. Ne vous auto-censurez pas
Vous avez peur de ne pas “cocher toutes les cases” ? Postulez quand même. Les biais fonctionnent aussi dans l’autre sens : parfois, le recruteur aura un coup de cœur.
Et côté recruteurs, on en parle ?
Chez GEBOSSE, on forme justement les entreprises à repérer leurs propres biais. C’est un gros travail, mais essentiel pour ouvrir les portes à TOUS les talents.
Et franchement, qui a envie d’un monde où seuls les clones sont embauchés ?
En résumé
Non, ce n’est pas “vous qui n’êtes pas assez”.
C’est souvent un système qui manque d’équité, de recul, d’outils… et de conscience de ses propres automatismes.
Mais bonne nouvelle : on peut changer ça. Ensemble.
Besoin d’un regard extérieur sur votre candidature ?
Chez GEBOSSE, on est là pour vous aider à décoder les règles du jeu (et à mieux y jouer). Prenez rendez-vous avec notre équipe RH pour booster vos chances de décrocher le job qui vous va vraiment.
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